Evénement
Conférence de presse lancement site Internet et formations BOAT 11/05/2021
Publié le
Lors de cette conférence de presse, le Docteur Mathieu LACAMBRE, psychiatre au CHU de Montpellier, fondateur et responsable du projet BOAT, entouré de Monsieur Thomas LE LUDEC, Directeur Général du CHU de Montpellier et du Professeur Patrice TAOUREL, Radiologue et Président de la CME, ont reçu Monsieur Wayne BODKIN, Docteur en Psychologie, qui représentait l'Archevêque du Diocèse de l'Eglise Catholique du département de l'Hérault, Monsieur Nicolas GIGNOUX, Directeur Territorial de la Protection Judiciaire de la Jeunesse de l'Hérault, Monsieur Marcel BULTHEEL, Inspecteur de l’Education Nationale et Chargé Egalité filles-garçons, qui représentait ici Madame le Recteur d'Académie de Montpellier et le Docteur Olivier COSTE, médecin conseiller qui représentait Monsieur Pascal ETIENNE, Directeur Régional à la Délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES). Dans l'assemblée était également présente Madame Françoise BOUTET-WAÏSS, Conseillère Municipale déléguée à la mixité scolaire, harcèlement scolaire, soutien à la parentalité de la ville de Montpellier.
Cette conférence de presse a été l'occasion de :
- présenter le projet BOAT, un projet innovant en santé initié en 2010, proposé aujourd’hui avec ses évolutions numériques, pour outiller les mineurs dès l’âge de 5 ans afin qu’ils ne deviennent ni victime ni auteur de violences sexuelles,
- de rappeler que les violences sexuelles sont un problème de santé publique mondial majeur et l'un des principaux contributeurs à la charge mondiale de morbidité, toutes morbidités en santé confondues,
- d'indiquer « qu'en France, aujourd’hui, un enfant meurt tous les 5 jours suite à des violences intrafamiliales. (Monsieur Adrien TAQUET, Secrétaire d’Etat à la Protection de l’Enfance, article paru dans le magazine « ELLE », 03/12/2019). « Selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), sur la période 2008-2015, seules 13 % des personnes se déclarant victimes de viol ont déposé plainte. Si plus de 27 000 plaintes pour violences sexuelles ont été enregistrées, peu de victimes portent plainte. Il est possible d’estimer que plus de 130 000 filles et 35 000 garçons subissent des viols ou des tentatives de viols, en majorité incestueux, et que 140 000 enfants sont exposés à des violences conjugales » (Pacte pour l’Enfance, publié le 21/11/2019).
D'où l'importance de prendre le mal à la racine et de réduire l'incidence et la prévalence des violences, en particulier à caractères sexiste et/ou sexuel grâce à des outils innovants et adaptés tels que la BOAT !
Depuis plusieurs années, la société a pris conscience du phénomène, notamment grâce aux réseaux sociaux et à la meilleure perception de la parole des victimes et nous vous invitons à écouter ici cette conférence de presse, riche d'échanges entre les différents protagonistes du département de l'Hérault, impliqués dans la lutte contre les violences à caractères sexuel et/ou sexiste.